1. Bel Air : quartier résidentiel très riche, peuplé essentiellement de WASPs. La police y est peu présente car les habitants disposent de leurs propres services de sécurité. Pensez au Prince éponyme.
1. Beverly Hills : comme Bel Air, avec en bonus la Ron Hubbard Vision, le siège de l'Église de Scientologie. Pensez à toutes les séries du genre 90210 ou Melrose Place.
2. Bellflower : quartier résidentiel paisible, emblème d’une Californie oubliée, celle des milliers de pavillons identiques ponctués de petits commerce de proximité et d’industrie légère. A noter la présence non négligeable de survivances du KKK. Pensez au coin où travaille le héros de Punch-Drunk Love.
3. Broadway Avenue : principale rue commerçante de Los Angeles avec une pelletée de boutiques spécialisées dans le streetwear et les sneakers. Une douzaine de multiplex complètent le tableau. Fait notable : c'est la seule rue de Los Angeles entièrement piétonne (depuis 2021).
4. Channel Islands : une poignée d'îles au large de Los Angeles. La plus grande (Santa Barbara) abrite la prison de No-Hoper Point. Les autres hébergent soit des complexes touristiques et résidences de luxe (Santa Cruz, Santa Cantalina) soit sont des terrains militaires interdits d'accès (San Clemente, San Nicolas).
5. Downtown L.A. : juxtaposition de quartiers, Downtown LA est le concentré de tout ce qui fait la mégalopole de LA. Pseudo centre-ville grossièrement délimité par quatre freeways qui rassemble sept quartiers distincts : Wholesale District/Skid Row, Publo, Civic Center, New Downtown, Fahsion District, Historic Core et South Park (cf. plus bas).
6. Duarte : encore un quartier un peu hors du temps, avec ses quelques habitants originels confrontés à l’arrivée massive des immigrés haïtiens regroupés dans le ghetto de ‘Tit Port-au- Prince. La population est extrêmement pauvre et vit dans la promiscuité. A noter la présence de City of Hope, un grand complexe ultramoderne dédié à la recherche médicale. Pensez aux bidonvilles africains et à l’Associé du Diable.
7. El Segundo & Hawthorne : suite au Little One et à la montée des eaux, les quartiers de El Segundo, Hawthorne et Redondo Beach sont recouverts d’eau stagnante et de marécages, ces quartiers quasiment désertés sont le domaine de quelques gangs locaux et de squatters désœuvrés. A noter la présence de l’Union Carbide Marine Arcology, une station sous-marine devant ouvrir ses portes prochainement.
8. Gardena : quartier résidentiel fauché avec une criminalité résiduelle, plutôt calme à l’exception de la Rave Factory, la Mecque des ravers de Californie, qui entraîne les étudiants du quartier dans toutes sortes d’activités prohibées. Forte présence de GP. Pensez au quartier où habite le dealer dans Pulp Fiction et au Ministry of Sound de Londres pour la Factory.
9. Glendale : quartier verdoyant, chic et branché (car gay) jouissant d’une forte activité nocturne et touristique. A noter la présence d’associations de voisinage un peu pesantes (haies bien taillées, façades repeintes tous les six mois etc.). Pensez à American Beauty.
9. West Hollywood : le gay district de L.A. Toujours à l’avant-garde de la mode, de l’art, des expériences sociales, les habitants de West Hollywood sont les plus branchés de la ville. L’architecture est harmonieuse, dosage subtil de tradition et de modernité, d’ailleurs ici tout le monde est de bon goût. A noter que si vous n’êtes pas gay vous risquez de voir beaucoup de portes se fermer… Pensez à San Francisco.
10. Hollywood : depuis que l’industrie du rêve à migré vers Burbank, Hollywood n’est plus qu’une ville fantôme, peuplée de marginaux noctambules : tueurs en série, fous du volant, squatters cannibales etc. Même les gangs et les mafias évitent soigneusement ce quartier la nuit. Durant la journée, les touristes peuvent visiter sous bonne escorte les quelques attractions qui subsistent de la glorieuse Hollywood. Pensez à… prendre votre flingue !
11. LAX : sous l’aéroport ultramoderne de L.A. se trouve SuBLaX, véritable ville souterraine de 50 000 habitants, sorte de bidonville artificiel éclairé au néon. La criminalité y est très forte et surtout peu inquiétée par la police qui évite soigneusement de s’y aventurer. Pensez à la Défense pour le contraste modernité / pauvreté.
12. Little Korea : sous couvert d’une architecture typiquement californienne et de centres commerciaux titanesques et de gargotes pas chères, c’est toute la communauté coréenne et thaïlandaise qu'abrite ce quartier comme les autres. Agences immobilières, agences de voyage, magasins de fournitures, tout est fait pour faciliter l’installation de toute la petite famille.
12. Little Tokyo : l’architecture du quartier mélange allègrement kyuden japonais et buildings de verre impersonnels, tout comme ses habitants font l’effort de se déguiser en californiens tout en restant profondément attachés à leurs racines. C’est le pays des boutiques d’estampes, des expositions de mangas, des restaurants typiques et hors de prix, et des salles de jeux vidéo dernier cris. A noter la présence de Yakuza… Pensez à Black Rain.
12. Chinatown : c’est en Chine que l’on entre en franchissant les portes de ce quartier. Chaque bâtiment est fidèle à l’architecture traditionnelle chinoise. Les honnêtes angelinos viennent y manger des nouilles dans l’un des innombrables restaurants, alors que les moins honnêtes se rendent dans les fumeries ou les ateliers clandestins. Pensez à l’Année du Dragon.
13. Montebello : quartier dortoir des latinos travaillant dans les industries lourdes de East L.A., Montebello est constitué d’alignements pittoresques de pavillons préfabriqués, symboles de la « réussite » des immigrants mexicains. Les gangs et le GP y prolifèrent dans la joie et la bonne humeur.
13. Alhambra : les asiatiques constituant l’essentiel de la main d’œuvre des industries de East L.A. se sont regroupés ici, dans de vastes hangars à peine aménagés où cohabitent combats d’animaux, étals de fruits exotiques et garages à vélos. Pensez aux villes-usines chinoises. Des quartiers plus résidentiels abritent les chicanos qui se sont élevés socialement au dessus de la position qu'occupent aujourd'hui les asiatiques.
14. Norwalk : le paradis des entreprises pétrochimiques, qui jouissent ici de privilèges jamais vus. Les ouvriers qui se ruinent la santé à l’usine la journée s’entassent dans les villes-puits la nuit, ou se ruinent encore un peu plus dans des strip-bars minables en attendant le lendemain. Cuves rouillées,tuyaux fumants, camions déglingués, grues métalliques forment le paysage désolé et désolant de Norwalk. Pensez à Tchernobyl.
15. Ontario : anciennement quartier résidentiel de classe moyenne, Ontario est aujourd’hui un pôle technologique de premier plan, sorte de nouvelle Silicon Valley. Mais la transition ne s’est pas faite sans heurts et de nombreuses manifestations contre la hausse des loyers animent la ville. A noter la présence du Tokamak Hoover, réacteur à fusion nucléaire alimentant les quartiers pauvres de L.A. (qui essuient les plâtres des nombreuses coupures donc) Pensez à la Silicon Valley.
16. Palos Verdes : ancien quartier chic et branché de L.A., plein de villas richissimes et de fêtes excentriques sur les terrasses dominant le Pacifique, Palos Verdes a peu à peu perdu de son attrait jusqu’à faire complètement faillite. Depuis, la jungle est partout, un silence pesant s’est installé, et seuls quelques rares hippies ou gangers vivent encore dans la cité morte. Pensez à Guildes.
17. Pasadena : quartier tranquille peuplé de communautés vivant en bonne entente, Pasadena est également connue pour attirer les intellectuels de tous poils, venant chercher ici une paix presque surnaturelle à Los Angeles. A noter la présence de CalTech, célèbre université à l’origine de nombreux prix Nobel. Pensez à Salton Sea, le quartier où vivent les tweakers.
18. Santa Monica : la station balnéaire aux bimbos siliconées et aux sauveteurs bombant le torse sur la plage n’a pas beaucoup changé. Si ce n’est que les plages sont maintenant privées et que les touristes japonais sont plus nombreux que les résidents, essentiellement des stars montantes pas encore en mesure d’acheter une villa à Bel Air. A noter la présence du Santa Monica Track Club, rendez-vous des culturistes et athlètes de toute la côte Ouest. Pensez à Alerte à Malibu.
19. South Central : conglomérat de quartiers situés au sud de Downtown le long de Central Avenue : Inglewood, Compton, Athens, Florence, Lynwood, South Gate, Bell, Carson… (cf. plus bas) Le quartier de South Central proprement dit est paradoxalement le moins dangereux de la zone du même nom.
20. Temple City : quartier entièrement administré par l’Église Baptiste de la Compassion et du Christ Indulgent, une secte idéologiquement proche des Quakers et des Amish. Ses rues austères ne s’animent que lors des kermesses et offices religieux. A noter l’absence de commissariat, au profit du Holy Arm of Justice. Pensez à Witness.
21. Van Nuys : capitale californienne du sexe, Van Nuys est avant tout un quartier à deux visage, celui des villas et des limousines roses pleines de bimbos et de sauts à Champagne d’un côté, et celui des entrepôts désaffectés où se tournent dans l’urgence des films de cul sordides (SM, pédophilie, scato, rien n’est épargné) de l’autre. A noter la présence du Remain in Light Community Center, ligue morale contre les dérives du quartier dirigée par le révérend Dogger. Pensez à Boogie Nights et à 8mm.
22. Venice Beach : filles en bikini frites à l’huile solaire, musclors amateurs défoncés aux amphets, gamins obèses s’empiffrant de glaces et de beignets dégoulinants, touristes japonais abrutis par les machines à sous, prostituées mineures bourrées de Venus, cracheurs de feu, trafiquants d’organes, gangers en goguette… Tel est le paysage de Venice Beach, vitrine clinquante et factice du Los Angeles de 2030. A noter la présence d’Utopia, parc d’attraction hightech construit sur une jetée. Pensez à American History X.