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Brief : la primaire républicaine
Note rédigée par les détectives Domingo “Desperado” Cortez et Matthews “Shark” McDills.
La primaire républicaine aux élections municipales de 2033 a démarré le 1er décembre et se terminera le 2 février par le vote des adhérents. Elle est supervisée par le président du parti républicain de Los Angeles, Jacob Merlowe.
Le vote des primaires a abouti à une situation complexe surnommée le deadlock. Le vote des adhérents républicains a placé Martha White avec une courte avance (51.1%) face à Francisco Boretti (48.9%). La dynamique Boretti, extrêmement positive, a été en grande partie portée par le ralliement des candidats radicaux Paul Sebastian Brown en décembre, puis Michael Mills courant janvier. L'investiture de Séraphine Abessolle chez les démocrates a favorisé une polarisation du débat. Coup de grâce, l'appel de soutien de certains démocrates centristes (comme Gregory Kord), et la rumeur tenace selon laquelle Noé Riveiro pourrait rejoindre son équipe municipale, a fait passer Martha White pour une candidate modérée, incapable de défendre les intérêts républicains. Le congrès d'investiture qui s'est tenu le 26 février 2033 s'annonçait tendu mais la victoire de White semblait garantie. C'était sans compter la défection de 12 ses grands électeurs, résultant dans une défaite 201 voix contre 200, en faveur de Boretti. Ce coup de théâtre rebat les cartes pour la campagne municipale, qui verra s'affronter deux positions radicalement opposées.
—– OBSOLÈTE ——-
Quatre candidatures ont été déclarées et validées par le parti 1) :
- Martha White (61.1%): candidate du parti, adoubée par Merlowe, actuellement leader de la minorité républicaine au sénat californien. Selon les médias, elle a l'argent, la jeunesse et la beauté qui permettent de percer en Californie. Elle a la machinerie communicante du parti à sa disposition et bénéficie du soutien de plusieurs riches donateurs, à commencer par ses parents.2)
- Francisco Boretti (21.2%): candidat populiste, figure du parti libertarien et héritier de la famille Boretti 3). Même s'il a passé le plus clair de sa vie à New-York, il bénéficie d'une image de franc-parleur charismatique soutenue par une plateforme démagogique (anti-taxes, anti-État, anti-régulations) qui séduit une frange démographique pourtant fort courtisée : les hommes blancs.
- Michael Mills (12.5%): candidat unionniste soutenant la réintégration de la Californie au sein des États-Unis d'Amérique. C'est le fondateur des Patriotic Sons and Daughters of California, une organisation patriote ancrée dans la xénophobie et flirtant avec le suprémacisme blanc. Son élection est peu probable tant il est détesté par les autres candidats mais c'est un bon baromètre du sentiment anti-indépendantiste.
- Paul Sebastian Brown (5.2%): candidat radical qui a ressorti de la naphtaline de vieilles marottes républicaines : droit au port d'arme cachée, construction d'autoroutes, climato-scepticisme, péril jaune. Représentant du 5th district de Los Angeles au conseil municipal. Il sonde bien auprès des jeunes blancs non-éduqués. Il pourrait se retirer au profit de Boretti avant la fin de l'année selon des infos du Los Angeles Times.
La situation pourrait évoluer très rapidement. Le parti a annoncé qu'au moins un candidat rejeté avait fait appel et les premiers sondages ont été effectués sur un panel modeste. Il faudra attendre ceux de la semaine prochaine (et les premières prises de parole des candidats) pour y voir plus clair.