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Locaux
Le COPS occupe l'étage 35 du commissariat de Downtown. Passé le comptoir et les ascenseurs, on trouve trois portes menant respectivement aux bureaux A, B et C. L'entrée de chaque salle est occupée par une série de panneaux d'affichage, en particulier le tableau de service, qui permet de savoir sur quel dossier bosse chaque équipe. L'espace est organisé en open space où les COPS se partagent des bureaux sur roulettes pour une collaboration plus fluide. L'arrière de salles donne sur un couloir où arrivent l'ascenseur et les escaliers de service.
- Comptoir principal et accueil
- Salles de réunion
- Salles de repos
- Vestiaires et douches
- Les aquarium (bureaux des chefs de section)
- Armurerie
- Bloc de détention
- Salles d'interrogatoire
Organisation
Le COPS est divisé en trois sections de quatre unités d'une douzaine de flics chacune, soit la bagatelle de deux cents personnes. Fondé en 2027 par Andrew Noone, le service est dirigé depuis 2030 par le capitaine Jason Skripnick. Chaque section trouve à sa tête un lieutenant, secondé par un détective-sergent :
- Section Alpha : lieutenant Tod Hawkins, détective-sergent : Vinny Bonacelli
- Section Bravo : lieutenant Charlotte Jackson, détective-sergent : James Kramer
- Section Charlie : lieutenant Judith Fulton, détective-sergent : Kathryn J. Castillo
Les unités (I, II, III et IV) de chaque section sont généralement sous le mentorat d'un détective vétéran qui s'occupe d'y intégrer les rookies et de remonter les problèmes.
Les COPS travaillent 7j/7 avec une semaine de repos tous les quatre semaines. Les unités tournent en respectant la règle des trois-huit, se partageant chaque semaine les rotations suivantes :
- 6h-14h
- 14h-22h
- 22h-6h
Toutes les unités actives (c'est-à-dire pas en repos) d'une même section partagent la même rotation. L'unité en repos tourne chaque semaine, ainsi le planning d'un COPS pourrait être :
- semaine 1 : 6h-14h
- semaine 2 : 14h-22h
- semaine 3 : 22h-6h
- semaine 4 : repos
- semaine 5 : 14h-22h
- semaine 6 : 22h-6h
- semaine 7 : 6h-14h
- semaine 8 : repos
- semaine 9 : 22h-6h
- semaine 10 : 6h-14h
- semaine 11 : 14h-22h
- semaine 12 : repos
et on recommence, quatre fois par an.
La première semaine de retour est quasiment systématiquement une semaine de rondes. Ce système, instauré par le capitaine Skripnick, vise à restaurer la confiance entre le COPS et la population entre contraignant les détectives à passer du temps sur le terrain et répondre aux appels courants.
Chaque COPS dispose de 12 jours de congés payés annuels ainsi que 4 jours de PTO (paid personal time off, pour maladie ou raisons personnelles) décrochés après une bataille de haute volée entre les syndicats et la mairie. La plupart des COPS font des heures sup' mais celles-ci sont moins nombreuses depuis qu'elles doivent être assignées à un dossier en cours et visées par leur supérieur hiérarchique direct.
Quelques personnalités du COPS
- Crystal Jennings : secrétaire quadragénaire, grande métisse affable, elle s'occupe des tâches administratives de l'unité pour la section A (lien avec les RH, demandes de congé, remboursement des frais, etc.).
- Sergent Nancy Cunningham : surnommée Grandma, cette afroaméricaine est une des plus anciennes policières du commissariat central. C'est la secrétaire de Jason Skripnick et elle joue aussi le rôle d'assistante sociale. À son bureau, chaque COPS y va de son bobo ou de son chagrin et elle met un point d'honneur à materner chacun de ses « bébés-détectives », comme elle les appelle.
- Sergent McClure : dit « mètre-cube » (aussi haut que large). Responsable de l'accueil et de la réception des civils, chargé du contrôle des allées et venues des COPS, du dispatch des informations, de l'organisation des patrouilles et des interventions d'urgence. Vingt-cinq ans de maison, l'affabilité d'un tank Abrams et la douceur d'une bombe H.
- Brad Simpson : dit « Homer ». Matricule 029, un des premiers COPS intégré au service. Trois fois décoré. Un vétéran, un dur, adulé par les bleus comme s'il s'agissait d'une star. Accessoirement, un odieux trou de balle.
- Anna Foster : techniquement pas une COPS, Anna est psychologue attachée aux ressources humaines. Elle dévoue 80% de son temps au COPS, bien que les détectives soient notoirement réfractaires à ce genre d'exercice d'introspection.
L'unité Alpha II
- Samuel Romulus Jr. « Bum »
- Séléna Hartwood « Can »
- Jean Metraux « Baron »
- Piotr Solo « Padre »
- Thomas O'Doole « Sniper »
- Arnold Lohman « Uggy »
- Anita Garcia « Proc »
- Vinny Bonacelli « Omerta »
- Jennifer Keller « Jen »
Relations du COPS avec le reste du LAPD
Le COPS est une unité d'élite pouvant se saisir de n'importe quelle affaire. Ses prérogatives outrepassent donc celles des autres services d'investigation. Cela créé des frictions avec la plupart des unités de détectives. Les moyens supérieurs dont le COPS est doté est également vecteur de jalousie de la part de certaines unités moins chanceuses.
Les principaux conflits entre services impliquant le COPS sont liés à l'antagonisme du service avec le SWAT, qui était historiquement l'autre unité d'élite de la division métropolitaine, régulièrement mise en avant dans les médias. Le COPS entre également régulièrement en conflit direct avec le SAD, qui voit d'un très mauvais œil les pouvoirs exceptionnels accordés aux détectives du service.
D'autres antagonismes existent mais sont plutôt liés à des désaccords personnels entre responsables de service ou sont en train de se résorber.
Ce qu'il faut retenir, c'est que le COPS ne fait pas l'unanimité au sein du LAPD. En fait, le COPS ne fait même pas l'unanimité dans sa hiérarchie. Au niveau local (la division métropolitaine), le commandement voit le COPS comme une pompe à fric qui détourne une grande partie de la subvention avec des résultats pas si brillants. La seule chose qui permet au service de ne pas (encore) avoir été dissous est le soutien du chef adjoint Constantin Delos au niveau du quartier général, le seul dans la chaîne de commandement à reconnaître la valeur du COPS au sein du LAPD.
Mais tout n'est pas noir. Le COPS collabore activement avec deux autres services d'investigation qui, au contraire, apprécient grandement l'aide que le service peut leur apporter sur le terrain :
- le CRASH (brigade anti-gang), dont les affaires sont régulièrement piquées par la brigade des stups. C'est une unité de vétérans qui se concentre sur la violence urbaine et fait souvent office de première ligne d'investigation avant de passer la main aux services plus prestigieux.
- l'ORGDIV (brigade du crime organisée), qui est bien contente d'avoir trouvé avec les COPS des détectives capables de réfléchir à long terme. Plusieurs opérations communes ont été montées avec succès, encourageant les deux services à collaborer à nouveau.
La plupart des services du support (RH, labos, matériel) n'ont par ailleurs pas plus de sympathie pour les COPS que pour n'importe quel autre service de flics… mais pas plus d'animosité non plus.
En bref, le COPS est un service envié, jalousé et possiblement sur la sellette. Ce n'est pas de votre faute, c'est politique.

