Noé Riveiro

Nom Noé Riveiro
Âge 44 ans (né en 1986)
Genre Homme
Profession Politicien

Pur produit de la Californie libre, Noé Riveiro est né dans une famille juive franco-espagnole. Ses parents immigrent en Californie alors qu'il fête ses 3 ans. Il grandit d'abord à Santa Monica avant de déménager pour Pasadena où il étudie à Rose City High School. Il fait des études de finance à la UCLA et obtient un Bachelor of Business Administration, suivi d'un master. Il obtient une bourse pour une graduate school mais rejoint finalement une firme d'audit stratégique et financier.

Il est un des principaux auteurs en 2017 du rapport Garcetti, commandé par Eric Garcetti (maire de 2013 à 2023) proposant une stratégie publique pour résorber la pauvreté et la criminalité dans les sous-quartiers de South Central. Les premiers résultats flamboyants dans les quartiers de Vermont Square et Historic South Central en font un consultant régulièrement invité sur les plateaux télévisés. Il rejoint le parti démocrate en 2022 et participe à l'écriture du Californian New Deal, programme d'investissement technologique, de rénovations et de stimulus économique, faisant suite au tremblement de terre de la même année. Il est un défenseur de première ligne pour l'indépendance de la Californie et publie en 2025 un mémoire défendant l'autonomie économique de l'État, intitulé We're the loco, they're the cargo (en référence à une pique de Donald J. Trump, 45e président des États-Unis qui avait sous-entendu que les États progressistes étaient un fardeau pour l'économie américaine).

De 2026 à 2028, il est conseiller économique du nouvellement élu président-gouverneur Ross. Les médias le créditent notamment d'avoir établi NECAT (NEvada-California Treaty), le traité de coopération économique entre le Nevada et la Californie, prémisse au rattachement de l'État d'argent au bloc californien. Auréolé d'une image d'expert intègre, critique aussi bien du gouvernement américain que des travers du service public californien, il démissionne de son poste pour se consacrer à la campagne municipale de Los Angeles de 2029.

Favori pendant longtemps, il fait face à des difficultés liées au renforcement du mouvement syndicaliste. Présent sur les piquets de grève lors de la grève générale à l'initiative de la Californian Workers Union en janvier, il retire toutefois son soutien au mouvement lorsque des coupures de courant requièrent l'assistance de l'armée pour alimenter les groupes électrogènes des hôpitaux de Los Angeles et de San Diego. Cette décision lui vaut l'inimitié des deux principaux leaders de la CWU, Khleane Abessolle et Bill Dawson. Il est par la suite confronté à la menace d'une candidature dissidente de la part de Khléane Abessolle, alors secrétaire général de la CWU.

Aucun accord n'étant trouvé entre les deux organisations, les sondages annoncent un risque de division des voix qui pourrait permettre au candidat républicain Romualdo Pacheco de se qualifier pour le second tour. Pour éviter ce danger, Abessolle décide en mars de retirer sa candidature, décision saluée par Riveiro. Toutefois, Bill Dawson annonce quelques minutes avant la date limite qu'il dépose sa propre candidature au nom de la CWU.

Riveiro est contraint de mener une campagne sur deux fronts mais son pool électoral est drainé par Dawson et la CWU. Il parvient à se qualifier pour le second tour face à Pacheco. Cependant, la présence d'un républicain au second tour donne un nouveau souffle à l'électorat conservateur qui se présente en masse aux urnes. Riveiro ne parvient pas à obtenir le soutien de Dawson à cause de désaccords fondamentaux sur la privatisation de certains services (eau, propreté et télécommunications), le parti démocrate tenant une ligne du 0% déficit peu compatible avec les investissements nécessaires pour municipaliser ces services. Pacheco attaque également Riveiro sur son passif d'auditeur privé qui l'a amené à recommander des fermetures d'usine en Californie, décision sur laquelle il a dû revenir lors de l'indépendance. Une contre-performance au débat du 29 avril 2029 scelle le sort de Riveiro, qui perd le second tour avec 48.7% des suffrages, en partie dû à une abstention marquée.

En retrait pendant la première moitié du mandat de Pacheco, Riveiro se présente aux élections de City Controller. Son expertise financière et comptable lui donne un avantage significatif sur ses concurrents et il est élu avec une large majorité. Lors de la campagne, il exhibe notamment des preuves de malversations liées à des cessions des baux et de terrains accordés par le conseil de quartier de Venice Beach à des tarifs nettement inférieurs à ceux du marché, dans le cadre d'un programme de subventions illégales de plus d'1,4M$. L'investigation sur l'étendue de ces malversations à d'autres quartiers de la ville est toujours en cours. Riveiro est une épine importante dans le pied de l'administration Pacheco où il bloque de nombreuses mesures pour des raisons budgétaires.

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